Vers minuit Naquit une rose Sombre comme la nuit Au destin solitaire et morose Personne ne s’en approcha De peur que le sort se transmette Pourtant un papillon s’y risqua Et ce fut une défaite Il se posa en son cœur Se figea dans la fleur Les pétales le recouvrirent Pour ne plus jamais se rouvrir Il accepta son malheur Et mourut sans rancœur La rose de minuit Noire comme son ennui Demeurait délaissée Dans cette vie dont elle s’était lassée Elle se sentit faner Ne venant pas d’arriver Et même dans le noir Le souffle lui manquait Son existence n’était que désespoir Sans la liberté que tant elle désirait Elle voulait en finir Il fallait qu’elle s’en sorte Pour vraiment réussir Il fallait qu’elle soit morte |
Fiona avait à peine dix ans quand elle écrivit la première mouture de ce beau poème. Tout en étant d'un naturel enjoué, elle aimait écrire des poèmes tantôt mélancoliques, tantôt révoltés, sur des sujets qui l'avaient touchée : (actualités, évènement tristes dans la famille,...) Mais chose étrange, avec ce que cette pauvre jeune fille de seize ans souffre en ce moment de la main même de ceux et celles dont le devoir est de la protéger, je ne peux m'empêcher de penser que ce poème était l'expression d'une prémonition. Comme si elle avait pressenti sa tragique destinée et celle de sa famille de sa soeur, d'un père injustement traîné dans la boue et d'une mère qui se bat comme une louve pour sauver ses petits. Comment une telle chose a-t-elle pu se produire et pourquoi? Les réponses que nous avons collationnées donnent froid dans le dos. RIEN ne nous prédisposait à une telle injustice, à une telle mauvaise foi. Cela revient à dire que ce genre de drame pend au nez à n'importe quelle famille honnête. Pour vous donner une idée de l'enfer que nous traversons, que vous êtes peut-être susceptible de traverser, vous aussi, si nous tous, nous n'y mettons bon ordre, voici un résumé de ce qui est arrivé à Fiona (dont il m'est interdit de mentionner ici le vrai nom). Si cela vous suffit et que vous ne vous sentez pas concernés, c'est votre droit. Moi-même, à une certaine époque, j'aurais trouvé tout cela tout bonnement incroyable, mais si vous êtes intrigués, baladez-vous sur ce site à l'aide du sommaire . Vous apprendrez des choses que bien des gens aimeraient que vous ne sachiez jamais. Je vous préviens dès à présent : certaines choses vous paraîtrons invraisemblables, or, mis à part les noms changés (à l'exception de mes filles et du mien, les faux noms seront en italique), c'est LA STRICTE VERITÉ. "Fiona", "Maureen", mon épouse et moi-même sommes prêts à le jurer devant n'importe quel tribunal. |
Avertissement : Une loi de 1999 interdisant de révéler l'identité d'une mineure impliquée dans une affaire judiciaire, j'ai dû, à mon grand regret, changer l' identité de ma fille martyre. Cela n'a peut-être pas beaucoup d'importance pour les nombreux amis de par l'Europe qui la soutiennent, mais je n'aime guère la dissimulation. Moi-même, il serait dangereux, en tant que responsable ce site de révéler mon identité véritable. Je me présenterai donc dans ce site sous un de mes pseudos d'écrivain. La loi de l'anonymat du mineur me semble plus destinée à permettre à certains service dit "sociaux" à faire en toute impunité n'importe quoi, qu'à protéger le mineur. Mais c'est la loi. Pour inique qu'elle soit, je n'ai d'autre choix que m'y soumettre, mais sans la respecter. Des choses doivent être dites, des pratiques courantes inqualifiables doivent être dénoncées. De même, les photos montrant le visage de "Fiona" seront à un moment donné partiellement masquées.
J 'habite la banlieue liégeoise. Je frise la cinquantaine. Mon nom est Stefan YORIK. C'est un pseudonyme. Je suis un honnête homme, avec la conscience tranquille. Je ne vois donc aucune raison de me cacher derrière un pseudonyme, mais j'y suis obligé, par prudence. Pour avoir le droit de parler. Depuis le 19 septembre 2002, "on" m'accuse des pires crimes sexuels et sadiques sur la personne d'une de mes filles, Fiona (16 ans). Une instruction a été ouverte contre moi et, jusqu'à présent, je jouis de mon entière liberté. Quelles que soient les circonstances, je clamerai avec force et conviction mon innocence, mais là n'est pas la question.
Tout a commencé par une dénonciation du petit ami de Fiona
auprès d'une ASBL (Association Sans But Lucratif) dont le but
est d'aider les jeunes à exercer leurs droits... Le lendemain,
la Direction de l'école convoque Fiona, et, sans la moindre
explication, insiste pour qu'elle aille se présenter au bureau
de cet asbl. Obéissant à ce qu'elle considérait comme un
ordre, Fiona s'y rend. Depuis, elle est prisonnière, sous
prétexte de la protéger contre un père indigne... "On"
attribue à ma fille des accusations particulièrement graves à
mon égard, ce qu'elle nie fortement, et elle est baladée de
centres accueils semi-ouvert en instituts psychiatriques et
j'ai les plus grandes craintes pour son équilibre mental,
voire pour sa vie. Jusqu'à une date récente, on l'a
soumise, je le crie haut et fort,
à une vraie maltraitance
institutionnelle
. Elle est pour le moment
placée, provisoirement dans un centre à caractère plus
familial, où l'ambiance est meilleure
Paradoxe: c'est moi qui suis censé être un monstre et
c'est ma fille qu'on enferme !. Ce paradoxe s'explique de la
sorte: dans une affaire où la maltraitance d'un mineur est
soupçonnée, deux facteurs entrent en jeu : l'instruction
comme dans tout crime et délit, et le "protectionnel", qui
peut prendre la décision d'"institutionnaliser" (placer le
mineur, innocent pourtant), dans des Centres divers afin de le
protéger. Comme chacun le sait depuis un certain plat de
spaghetti, l'instruction est soumise à des règles strictes, le
secret, notamment, auquel je suis soumis, moi aussi. Et puis
il y a la partie dite "protectionnelle", notamment
le Tribunal de la Jeunesse et divers services
administratifs à vocation "sociale". Et là, les règles et les
recours ressemblent étrangement à un paysage des Fagnes par
temps de brouillard. Une association (émanant d'un syndicat)
croit tomber sur une nouvelle affaire Dutroux. Un dossier est
préparé, sur les propos du dénonciateur, lesquels sont
attribués, bien sûr, à ma fille qui refuse d'acter ces
horreurs. On l'envoie dans un des centres administratifs cités
plus haut et, décident dans leur omniscience que Fiona
s'obstine à nier ses "dires" par peur de sa famille.
Fiona cherche à rentrer à la maison, mais
l'administration appelle la police et c'est encadrée comme une
criminelle qu'elle se retrouve au Tribunal de la
Jeunesse.
Toutefois, il y a un hic, un détail que le dénonciateur a pris bien garde de ne pas mentionner. Fiona a une sœur jumelle, Maureen (un autre faux nom). Elle est toujours chez nous et n'a qu'un seul désir : revoir sa soeur. Bizarre qu'on l'ait laissé entre les mains de Jack l'Eventreur, non ?
Un petit détail en passant : nous sommes une famille normale, ma femme et moi sommes mariés depuis plus de vingt ans et si on m'avait prédit que nous allions vivre un drame pareil après avoir perdu trois enfants, nous aurions haussé les épaules avec dédain. N'allez pas trop vite pour hausser les épaule et dire "ça risque pas de m'arriver". Si vous le faites, c'est votre affaire, mais si vous vous dites qu'à tout prendre, vu la situation malsaine de la Belgique depuis quelques années, ça pourrait arriver à n'importe qui, parcourez ce site à l'aide du sommaire.Il est volontairement sobre dans sa présentation, mais je doute que ce soit une perte de temps ...
L'affaire Dutroux, ceux qui en souffrent et ceux qui en profitent |