Le lieu : les Ardennes belges; le patelin: appelons-le Cambrousse, car les choses qui vont être dévoilées sur ce site sont rien moins que désagréables; l'établissement : le Centre Provincial Universitaire (CPU)(fausse abréviation) du "Bosquet" (encore un faux nom). Prudence, là! Ce Goulag a des alliés puissants et nous sommes pour ainsi dire seuls, Carmen, Fiona et moi, pour vous dire ce qui s'y passe. Ce qui s'y passe vraiment. Certains surfeurs auront immédiatement découvert la véritable identité de cet établissement. Je décline toute responsabilité quant à la perspicacité desdits surfeurs : je dis la vérité mais je suis souvent dans l'incapacité d'en apporter les preuves formelles (celles-ci pouvant "disparaître" de façon aussi soudaine qu'inattendue). Le maximum a été fait pout "cacher" le vrai hôpital jusqu'à nouvel avis.
Le séjour de Fiona en ces lieux paradisiaques a duré deux mois et neuf jours, deux mois et neuf jours d'enfer pendant lesquels elle a été battue, maltraitée par ses co-détenus, sous le regard indifférent du "personnel spécialisé", bourrée de tranquillisants et de saloperies de toutes sorte, sans recevoir le moindre soin vraiment curatif. Nous verrons qu'il y a un cabanon, comme tous les établissements de ce type, mais dont la fonction tient plus du cachot que d'un endroit capitonné où on enferme les agités pour leur éviter de se faire du mal.
Note : La durée du séjour de Fiona étant si longue et cette période étant si riche en évènements, il m'est impossible, sous peine de rendre cette page trop longue et trop lourde à charger, de raconter les faits d'une manière absolument chronologique : je me contenterai d'y décrire le terrible quotidien de Fiona dans cet enfer. Les évènements "contemporains" à cette période atroce seront relatés dans la page consacrée à la procédure d'appel, où nous verrons que tous nos efforts pour adoucir le sort de Fiona se retourneront invariablement contre nous.
Le CPU de Cambrousse est un hôpital psychiatrique fournissant un éventail complet de prestations tels :
Retour en haut de page La pratique
Une suite sinistre de bâtiments en béton, certains en cours de construction
puis interrompus (herbes folles dans les tas de sable). Seul le bâtiment principal
et ses abords ont un aspect soigné.
Le pavillon des adolescents, dont nous n'avons entrevu que l'entrée et la salle commune, est lugubre. Les abords ne sont même pas égayés par quelques parterres. Un chemin de terre, cabossé, du béton. Des vitres qui ont conservé leur crasse d'origine. Une espèce de salle commune poussiéreuse, qui se rétrécit plus loin en un long, long couloir menant à... ? On ne nous a pas laissé aller plus loin. Lors de notre venue, il n'y avait là qu'un jeune homme aux yeux troubles, le corps enflé d'une manière malsaine, à l'élocution et à la démarche incertaines (selon Maureen, qui en verra d'autres, ils sont tous basés sur le même modèle.) Si c'est dans ce genre de pavillon que l'on est censé être soigné pour dépression, par exemple, je ne crois pas que cela soit adéquat.
Retour en haut de page Un document très explicite
En surfant sur le Net, je suis tombé sur le compte
rendu d'une table ronde qui s'était déroulée à Cambrousse dans le courant
de l'année 2001 (je ne serai pas plus explicite : non seulement le lien vous
fournirait la véritable identité de "Cambrousse", mais je crois
que ce compte-rendu a été retiré du Net.)
Etaient présent Député permanent, Gouverneur de Province, Bourgmestres, Echevins, bref, tout ce qu'il est convenu d'appeler "les pouvoirs locaux". Je m'empresse d'ajouter qu'il s'agit d'un compte-rendu très sérieux, portant entre autre sur l'utilité des provinces dans la Belgique d'aujourd'hui.
Là où j'ai tiqué, et pas qu'un peu, c'est lorsqu'il a été question de la rubrique Santé et de ses "piliers" (sic) Il y est dit texto (à l'exception des noms changés bien entendu) :
"Le plus grand et 4ème pilier est celui réservé au CPU Cambrousse
Créé en 1970, cet hôpital psychiatrique offre tous les services sur 199 lits dont 80% des hospitalisés sont [de la province]. Vous découvrez une situation financière très saine, bénéficiaire même, grâce à ses 80% de taux moyen d'occupation et taux moyen d'occupation et aux activités d'hôpital de jour, connaissant un grand succès..."
J'en tire deux conclusions:
Eh bien soit! Indisposons! Fiona n'avait aucune raison valable d'être, comme dit mon avocat "psychiatrisée". Dans d'autres établissements ou services psychiatriques, on est nettement plus prudent et on exige un protocole plus strict : sur l'ancien site du Bosquet, il était dit que dans certaines circonstances, la déclaration d'un médecin de garde (admission 24h/24) pouvait suffire! Bizarrement, leur site ayant fortement changé, on ne trouve plus mention de cette précision... Qu'ils s'occupent d'étude du sommeil ou d'aliénés adultes, mais ils sont visiblement totalement incompétents quant au traitement des gosses à problèmes, comme on le verra plus loin.
Retour en haut de page La "joyeuse entrée de Fiona
Jeudi
28/11.
Il est 12.30h. J'arrive au Bosquet.
13.00h : Bouvier et Duchemin, qui m'avaient accompagnée s'en vont.
En fin d'après-midi, tous les jeunes arrivent dans la chambre et j'ai droit aux pires insultes et aux coups les mieux placés et les plus traîtres.
A 19.00h, il arrêtent pour aller voir le Journal Télévisé. Une infirmière vient me voir pour que j'aille voir le JT mais je refuse. Elle me demande ce qui s'est passé mais je ne réponds pas. Elle insiste alors je lui raconte tout et tout ce qu'elle trouve à dire c'est: "Mais ne t'inquiète pas pour ça! C'est seulement un TEST(???) auquel tous les nouveaux ont droit. (!!!) (NDA: bel exemple de conscience professionnelle. Je me demande quel traité de psychiatrie ou de psychologie préconise un tel traitement... "Mein Kampf" peut-être, ou il est écrit:"je ferai garder mes prisonniers par d'autres prisonniers"????)
Les GSM étant interdits, Fiona adopta la même stratégie que celle qui lui avait si bien réussi à l'auberge des Marches : elle abandonna à ses matons (ils [elles] ne méritent rien de mieux comme qualificatif) un vieil appareil unitilisable et garda son vrai GSM, grâce auquel elle put nous lancer des SMS de détresse qui en disent long sur leur laconisme, leur orthographe "spéciale" et le désespoir sous-jacent.
Devant l'inertie du personnel et mortellement inquiète de la situation, Carmen téléphone au numéro vert de la police fédérale, explique la situation. Aimablement, on lui donne les coordonnées des services de police locaux... où on l'envoie poliment sur les roses, disant que si Fiona était dans ce genre d'établissement, c'est qu'elle avait un problème et qu'ils n'avaient pas à s'en mêler. Le lendemain, notre avocat nous répond que, la police ne voulant pas intervenir, nous aurions pu saisir le Procureur de garde (nous ignorions même qu'il existât un Procureur de garde), mais dès le premier jour ouvrable suivant ce transfert aussi tragique que légalement douteux, Carmen lança une contre-attaque
Retour en haut de page Lettre de Carmen au Procureur du Roi
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Alleur, le 1er décembre 2002 A Monsieur le Procureur du Roi de N... Monsieur le Procureur, Objet : Défaut d’assistance de la police Ce jeudi 28 novembre 2002, après 18 heures, j’ai reçu des messages SMS terrorisés de ma fille Fiona Y... à partir de l’hôpital du Bosquet à Cambrousse. Cette adolescente de 16 ans était encore le matin à l’Auberge des Marches à V.... Ses référents lui annoncent qu’elle ne va pas à l’école (à Liège) ce jour-là et quelques heures plus tard, elle se retrouve enfermée au "Bosquet" à Cambrousse, au milieu de jeunes qui la maltraitent et la frappent. Ce déplacement arbitraire et sans avertissement officiel aucun avait déjà de quoi l'effrayer mais le traitement administré par ses « camarades » de chambrée dans l’indifférence générale est en soi monstrueux. Etant trop tard pour communiquer ce nouveau fait à Monsieur Claude LELIEVRE ou à notre avocat, j’ai téléphoné (à 19h10’) à la police fédérale de Liège au 0800/92154. J’ai expliqué la situation et de suite l'agent de permanence m’a donné le n° de la police de M... le 08... A 19h15’, je les ai contactés, j’ai expliqué que j’étais très inquiète pour ma fille, je leur ai lu les SMS terrorisés que j’avais reçus d’elle. J’ai bien précisé que je ne leur demandais pas de la sortir d’où que ce soit mais que je désirais être rassurée quant à son sort. Il m’a été répondu (sans connaissance de la situation) que si Fiona était au Bosquet, c’est qu’elle était perturbée ! Qu'eux ne pouvaient rien y faire et que si je tenais absolument à savoir de quoi il retournait, je n’avais qu’à faire le 06.... et que j’aboutirais au central de l’hôpital. Je n’ai donc pu que conseiller à Fiona de prendre sur elle, de se défendre bec et ongles et de tenter de se faire respecter sinon accepter. Notre avocat nous ayant contactés le week-end, suite à notre fax, nous a appris que nous aurions pu vous téléphoner, vous expliquer la situation de danger que vivait notre fille et obtenir votre aide afin que la police aille constater les faits et mettre éventuellement de l’ordre dans tout ça. J’espère ne pas avoir à vous appeler de la sorte à l’avenir, mais je tenais absolument à vous mettre au courant d’une attitude policière que je qualifie de désinvolte et négligente. Le désespoir d’une enfant peut lui donner beaucoup de forces, mais c’est un pari que je n’oserai jamais relever personnellement. En vous remerciant de l’attention que vous aurez bien voulu accorder à ce courrier, je vous prie de recevoir, Monsieur le Procureur, mes meilleures salutations. Carmen Y... |
D'après le médecin psychiâtre censé suivre Fiona, il y aurait eu une réaction : plainte aurait été déposée, les coupables envoyés au "cabanon". Ce médecin-psychiâtre, je l'appelerai le docteur Mabuse, ce n'est peut-être pas son vrai nom, mais comme savant fou, il vaut bien le modèle de la littérature d'avant-guerre!
Retour en haut de page Le "cabanon"
Tout hôpital psychiatrique a une salle de haute sécurité, la fameuse "salle
capitonnée" où on transfère les malades particulièrement agités, agressifs
ou suicidaires. Cet endroit doit être dépourvu de tout instrument pouvant servir
à s'infliger des dommages corporels. Au département psychiatrique de la Citadelle,
le patient y entre même sans habits où il pourrait dissimuler des instruments
(lames de rasoir jetable arrachées de leur enveloppe en plastique, entre
autres) susceptibles de les blesser. Ils y reçoivent des tranquillisants et
les plus agités sont attachés. Mais, dans un hôpital psychiatrique digne de
ce nom, le recours à ce moyen plutôt barbare ne se fait qu'en cas d'extrême
nécessité, la psychiatrie moderne "sérieuse" évitant au maximum ce
genre de violence venue tout droit du fond des âges.
A Cambrousse, par contre, le cabanon est utilisé de manière plus que régulière : il tient donc plus du "mitard" d'une prison que d'une salle de haute sécurité. Le moindre acte d'indiscipline, et c'est la menace du "cabanon"! Fiona, à la fin, avait décidé de se défendre et les quelques petits trucs que je lui apprit dans son enfance l'aidèrent beaucoup. On finit pas la laisser (plus ou moins) en paix. Une nuit, elle surprit une de ses compagnes de chambre en pleine tentative de suicide avec une de ces fines lames de rasoir. Elle appelle au secours. Personne ne vient. Fiona essaye d'arracher la lame des mains de la jeune fille. Elle y parvient, non sans avoir encouru une blessure au bras. Pour finir, agacée sans doute par le tapage, une infirmière surgit et, sans avoir laissé le temps à Fiona de s'expliquer, lui hurle : " Cette fois-ci, tu es bonne pour le cabanon!" C'est l'autre jeune fille qui finira par tout expliquer, et le cabanon leur sera épargné... pour cette fois. Mais pas toujours, comme le montre l'extrait suivant du mémo:
Durant
mon séjour au Bosquet, j'ai eu plus d'une fois l'occasion de passer au
cabanon. La première fois, c'est parce que j'étais sortie sans autorisation
(NDA : Est-ce une raison valable,
vu la destination première de ces lieux ?)
La visite des lieux fut vite faite : une pièce minuscule [NDA : non capitonnée!!!] avec un lit, une bouteille d'eau et un seau dont je m'épargne les détails de sa fonction. Quand j'y suis allée, mon traitement avait subi quelques modifications : j'avais droit à : VALIUM, DOMINAL 80, TRAZOLAN et puis je ne sais plus. Le "Docteur " L... m'avait dit que ce traitement devait être renouvelé toutes les 4 heures. Pour ma part, je ne me souviens pas : j'étais trop "dans le gaz".
La deuxième fois, c'était parce que je m'étais coupé le poignet (NDA : là c'est plus normal, quoique...) et que je ne disais pas que j'avais d'autres objets coupants (comment aurais-je pu le dire puisque je n'en avais pas!). La troisième fois c'est parce que je m'étais ouvert le bras mais cette fois-là, c'était un peu profondément pour eux (NDA : était-elle agitée, agressive, au moment où on a constaté cette blessure sur elle? Etait-ce elle qui l'avait faite? On sait pas, on s'en fout. On enfourne!)
Le pire quand on est au cabanon, c'est quand on demande pour pouvoir se laver: les infirmiers tirent une tête comme si on ne leur parlait pas français! La première fois, ils m'ont laissé dix minutes pour me laver, mais pas les autres fois. Dans mon malheur, j'ai quand même eu de la chance: généralement on a droit à au minimum une injection qui provoque des effets secondaires affreux. J'en ai eu la preuve devant mes yeux.
Retour en haut de page Les "tox"
Il ne faut pas être grand clerc pour comprendre que le vocable local "tox" correspond aux toxicomanes. Beaucoup d'entre eux, les "dealers" surtout, sont les Caïds des lieux et profitent de leur retour "en famille" (Hé oui, cela leur était accordé, pas à Fiona!) pour se réapprovisionner. Comment échappaient-ils au fouilles, je l'ignore, Fiona aussi, mais outre leur possible ingéniosité, il reste une hypothèse que, malgré le mal que je pense de l'endroit, je me refuse à envisager. Les autres, les obscurs, les sans grades et sans pognon, ils sniffaient d'importe quoi, même du déodorant!!! Fiona les a vu faire, ils placent un mouchoir plié, ou un truc du genre, comme filtre et aspirent le gaz de propulsion des sprays (les anciens CFC contenus dans les sprays faisaient des trous dans la couche d'ozone; les nouveaux produits font des grands trous dans les cervelles!) Laissons Fiona évoquer une dernière fois son triste quotidien à Cambrousse
Quand
ce n'étaient pas les insultes, les coups, les vols à répétition (NDA : on lui
a volé son argent, ses plus beaux habits, un cadeau qu'elle destinait à Maureen
pour Noël et des tas d'autres choses auxquelles elle tenait!), contre
lesquels le personnel se disait impuissant et ne pouvait établir de sanctions
ni de fouille, c'était la drogue.
On voyait circuler shit, herbe, cocaïne, héroïne... mais le premier qui avait le malheur de dénoncer quoi que ce soit, il avait droit au traitement de choc de la part des "tox". Du coup, le personnel avait mis en place un système contre tout ça : analyse d'urine tous les lundis et vendredis. Ils pensent que ça fonctionne bien , vu que maintenant, tous les test se révèlent négatifs.
Pour les camés, la technique était simple: ils demandaient à ceux qui n'avaient pas consommé de pisser dans une bouteille. L'urine étant valable trois jours, ils mettaient la bouteille sur le radiateur pendant la nuit et elle était bien chaude pour le jour du test.
Enfin... au bout de deux mois et neuf jours, on s'habitue à tout....
Retour en haut de page Conséquences sur l'aspect et la santé de Fiona
Cette espèce de camisole chimique, amorcée aux Marches en douceur par la prise de benzodiazépine et amplifiée ensuite au Bosquet, eut des conséquences affreuses sur ma pauvre Fiona : de la très belle jeune blonde aux yeux vifs, pétillants d'intelligence, il ne restait plus qu'une pauvre chose ronde, aux cheveux de paille sèche, au regard éteint. Les crises d'angoisses à répétitions l'amenaient souvent à s'auto-mutiler pour de vrai (scarifications aux poignet et au bras, à, l'aide de petits instruments tranchants, en essayant de remplacer l'atroce détresse morale que l'on ressent dans ces cas-là par une "vraie" douleur physique (un dépressif est près à tout lorsqu'il subit ce genre de crise. C'est pire qu'une vraie douleur<. Je parle d'expérience) Elle était passée d'un poids idéal de 49 kg à plus de 65 kg (pour 1.55m). Le reste des séquelles ont été sèchement notées par notre défenseur. Cela se passe de tout commentaire :
Ci-dessous, un tableau reprenant les saloperies que Fiona était forcée d'ingurgiter depuis sa détention :
Les "Marches" |
|||
Nom |
Dosage |
Moment |
période |
LIZANXIA |
20 gouttes |
soir |
env. 2 semaines |
TRAZOLAN |
1 |
soir |
env. 1 mois |
SONATA |
1 |
soir |
env. 1 mois |
Cambrousse |
|||
TRAZOLAN |
1 |
soir |
2 mois 2jours |
DOMINAL 80 |
1 |
matin/soir |
env. 1 semaine |
DOMINAL 40 |
1 |
soir |
env. 1 semaine |
VALIUM 10 |
1/2 |
8.00h,12.00h,18.00h,21.00h |
env. 2 mois |
Cabanon du "Bosquet |
|||
TRAZOLAN |
1 |
renouvelé toutes les 4 h |
1 jour et 3 nuits |
DOMINAL 80 |
1 |
renouvelé toutes les 4 h |
1 jour et 3 nuits |
EPHEXOR |
1 |
renouvelé toutes les 4 h |
1 jour et 3 nuits |
"TRUC VERT" |
1 |
renouvelé toutes les 4 h |
1 jour et 3 nuits |
Nous avons en outre de fort soupçons quant la présence de lithium dans l'eau des repas. Fiona avait la voix de plus en plus tremblante, faisait preuve d'incontinence... Lorsque Carmen lui conseilla de ne plus boire l'eau servie avec les repas, mais de l'eau en bouteille non ouverte ou de l'eau du robinet, ces symptômes disparurent.
Conclusion : un hôpital où on détruit les esprits, où il règne une ambiance de prison, voire de camp de concentration, avec ses kapos ou ses caïds, la corruption, l'aliénation, la délation, le tout pour une petite jeune fille qui n'avait rien à se reprocher et que rien, dans l'ambiance familiale où elle baignait (quoiqu'en disent certaines crapules), ne préparait à une telle épreuve. Je ne puis qu'admirer la résistance de ma fille dans de telles circonstances et je me demande si MOI, j'aurais supporté ça. Je crains que la réponse soit NON.
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